08 mai 2021

La bonne discothèque rock '70 et '80 (2)


Le 22 août 2017

Hi mates!

la première liste vous a-t-elle inspirés ?
Dans la suite logique du message (1), voici quelques albums d’anthologie à mes yeux :
 
1. AC/DC – Highway To Hell (1979)


Je crois que ce fût mon 2e vinyle d’AC/DC après leur album High Voltage (premier album officiel du groupe, par ailleurs excellentissime et qui contient TNT, It’s A Long Way avec la cornemuse etc.). Ce fût également le dernier avec Bon Scott, un an avant sa mort tragique à Londres, une sombre nuit de février 1980. Il renferme le brûlot interplanétaire éponyme et son riff ravageur, mais également des concentrés d’énergie pure à travers Touch Too Much ou Shot Down In Flames. L’album suivant, Back In Black ou un retour de l’enfer, est également un monument du groupe, le truc quasi parfait dans le domaine du hard, blues-rock lourd. Il est d’ailleurs dans le trio de tête des albums les plus vendus de toute l’histoire du rock (avec Thriller de M. Jackson et Dark Side Of The Moon de Pink Floyd), mais Highway To Hell reste pour moi le meilleur d’AC/DC.
 
2. Queen – News Of The World (1977)


Là encore, ce n’est sûrement pas le plus vendu ni le plus célèbre des albums de Queen, mais cet album est extraordinaire. Il est de ceux qui “transportent ailleurs”. On y retrouve cet immense hymne, repris par toutes les stades du monde : We Will Rock You/ We Are The Champions.

3. Scorpions – Blackout (1982)


Fabuleux album que ce huitième disque des allemands de Hanovre. Il est sorti en pleine période “NWOBHM” (New Wave Of British Heavy Metal) et offre la quintessence de ce qui fera le succès du groupe pendant plus de quarante ans : heavy metal explosif (Blackout, Dynamite) et ballades énormes (When The Smoke Is Going Down), le tout puissant, carré (German made, riffs de Rudolph Schenker), avec les envolées lyriques du très doué Mathias Jabs et la voix fabuleuse de Klaus Meine (qu’il a failli perdre d’un sale polype sur les cordes vocales à cette période) : juste GÉANT !
 
4. Iron Maiden – The Number Of The Beast (1982)


Concentré d’énergie brute, cet album de Maiden voit l’arrivée de Bruce Dickinson au chant. Contrairement à de nombreux musiciens qui ont eu un mal fou à s’imposer après le départ d’un membre influent, le hurleur chevelu ne tardera pas à faire oublier Paul Di’Anno (lequel avait une fâcheuse tendance à oublier les paroles sur scène...) Emmené par le leader et bassiste déchaîné Steve Harris (véritable locomotive du groupe, et qui le restera tout au long de leur carrière), cet album distille le meilleur de la Dame de Fer, entre explosion punk débridée de Iron Maiden et ambiances synthétiseurs extraterrestres de Somewhere In Time. Un chef d’œuvre de la NWOBHM sus-citée.
 
5. Mike Oldfield – Tubular Bells (1973)


Monument instrumental du début des années 1970, Tubular Bells est le premier album d’un génie créatif anglais : Mike Oldfield produit et enregistre en effet toutes les pistes de ses premiers albums, sans textes ou très rarement (les voix ne sont que des instruments parmi d’autres), et joue d’absolument tout ce que la terre peut compter à l’époque d’outils à cordes, à vent, à sons bizarre ou à percussions. Jusqu’à ces improbables “cloches tubulaires” (Tubular Bells), véritables icônes sonores de ce premier album (et de certains de ses suivants). Envoûtante, magique, relaxante, exaltante, prêtant le plus souvent à la rêverie et à l’évasion, la musique de Mike Oldfield ne peut laisser insensible. Là encore, toute la carrière de cet immense artiste est à découvrir d’urgence !
 
6. Michael Schenker – Assault Attack (1982)


Étonnant album, qui voit la réunion du petit surdoué du rock allemand (Michael Schenker, frère cadet de Rudolph - Scorpions), et de Graham Bonnet, chanteur à la voix rauque et puissante, et au look totalement improbable – c'est à dire : dans le monde du hard rock –  à la James Dean. Les envolées du prodige de la Flying V sont extraordinaires, et le riff de Searching For A Reason vous reste longtemps dans la tête après l’avoir écouté !
 
7. Rainbow – Difficult To Cure (1980)


Ritchie Blackmore est certainement le personnage le plus détestable qu’ait connu la scène rock anglaise des années ‘70 et ‘80. Et aussi l’un des plus géniaux guitaristes de tous les temps. Ayant œuvré dans l’immense Deep Purple Mk.II (Smoke On The Water, c’est lui...), son égo démesuré a fini par l’emporter au milieu des années 1970 et l’homme en noir a créé... Rainbow. Là encore, cet album n’est sûrement pas le meilleur, pas le plus connu, mais quelle maestria ! Les musiciens valsaient alors au fil des albums, virés les uns après les autres par l’autocratique virtuose de la Stratocaster. Arrive ici un chanteur américain, Joe Lynn Turner, aux allures efféminées mais à la voix sacrément efficace, notamment dans les (très) aigus ! Bourré de références baroques et classiques, servi par une maîtrise absolue de la guitare et des autres instruments, Difficult To Cure est pour moi encore un album de légende. Mais tout Rainbow est à découvrir, à commencer par l’immense Catch The Rainbow, The Anthology.
 
8. Whitesnake – Ready an’ Willing (1980)


De très très loin mon album préféré de ces années-là ! On y retrouve un line-up de rêve, principalement issu de Deep Purple, à savoir : l’égocentrique et extravagant David Coverdale (vocaux), Ian Paice (batterie), Jon Lord (claviers), mais aussi Neil Murray (basse), Bernie Marsden (guitares) et Micky Moody (guitares, slide guitare). Par la suite, Whitesnake sombrera dans la folie des grandeurs, attiré par le dieu dollar, et produira une soupe FM insipide, à l’image de tous les hair metal bands du début des années '90. Celui-là est tout le contraire : il dessert un excellent blues-rock, mélodique et pêchu à souhait – Paicy est certainement l’un des plus grands batteurs de l’histoire du rock, à la fois d’une précision et d’une souplesse incroyable (le seul à l'époque à pouvoir faire des roulements d’une seule main !) – La voix de Coverdale, merveilleusement secondée par Marsden, est chaude et rocailleuse. Les chorus de guitare sont superbes et excellemment travaillés (on entend la fameuse Les Paul 1959 “The Beast” de B. Marsden sur tout l’album)... Bref, je pourrais passer des heures à parler de ce disque. Ah oui : et j’ai pleuré sur Blindman...
PS : L’album Come An’ Get It (1981) le suit d’une courte tête dans mes tripes.
 
9. Toto – IV (1982)


L’album des tubes intemporels Rosanna, et surtout Africa. Ce groupe californien est un concentré de surdoués géniaux, à commencer par l’immense Steve Lukather. La musique a tout : le soleil, la créativité, la fraîcheur (musicale...) de la côte Ouest des Etats-Unis. Même si toute la carrière du groupe est émaillée de chef-d’œuvres tous meilleurs les uns que les autres, celui-là reste mon préféré. En tout cas, je pense qu’il faut commencer par le IV pour découvrir la très grande richesse de la discographie de Toto.
 
10. Blue Öyster Cult – Fire Of Unknown Origin (1980)


Là encore, peut-être pas le meilleur (quoique...), et certainement pas le plus connu (j’ai beaucoup hésité avec The Revölution By Night et Cultösaurus Erectus , autres albums géniaux), mais celui-ci l’a emporté. Quelles mélodies ! Quelles voix ! Veteran Of The Psychic Wars fut un des tubes du film “Heavy Metal”, gros délire BD science-fiction. Le disque contient aussi le merveilleux Burning For You de Buck Darma. BÖC a su tout au long de sa carrière, développer des ambiances un peu extraterrestres, un peu fantastiques : Fire Of Unknown Origin en est une parfaite illustration.
 
 
Voilà pour cette deuxième série d’incontournables.
Dites-moi si vous y trouvez votre bonheur !
A suivre (le prochain message sera une sélection de Lives !)

Olivier.

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