Le 22 août 2017
Hi mates!
la première liste vous a-t-elle inspirés ?
Dans la suite logique du message (1), voici quelques albums d’anthologie à
mes yeux :
1. AC/DC – Highway To Hell (1979)
Je crois que ce fût mon 2e vinyle d’AC/DC après leur album High
Voltage (premier album officiel du groupe, par ailleurs excellentissime et qui contient TNT, It’s A Long Way avec la cornemuse etc.). Ce
fût également le dernier avec Bon Scott, un an avant sa mort tragique à Londres,
une sombre nuit de février 1980. Il renferme le brûlot interplanétaire éponyme
et son riff ravageur, mais également des concentrés d’énergie pure à travers
Touch Too Much ou Shot Down In Flames. L’album suivant,
Back In Black ou un retour de l’enfer, est également un monument du
groupe, le truc quasi parfait dans le domaine du hard, blues-rock lourd. Il est
d’ailleurs dans le trio de tête des albums les plus vendus de toute l’histoire
du rock (avec Thriller de M. Jackson et Dark Side Of The Moon
de Pink Floyd), mais Highway To Hell reste pour moi le meilleur d’AC/DC.
2. Queen – News Of The World (1977)
Là encore, ce n’est sûrement pas le plus vendu ni le plus célèbre des
albums de Queen, mais cet album est extraordinaire. Il est de ceux qui
“transportent ailleurs”. On y retrouve cet immense hymne, repris par toutes les
stades du monde : We Will Rock You/ We Are The Champions.
3. Scorpions – Blackout (1982)
Fabuleux album que ce huitième disque des allemands de Hanovre. Il est sorti en
pleine période “NWOBHM” (New Wave Of British Heavy Metal) et offre la
quintessence de ce qui fera le succès du groupe pendant plus de quarante ans : heavy
metal explosif (Blackout, Dynamite) et ballades énormes (When The
Smoke Is Going Down), le tout puissant, carré (German made, riffs de
Rudolph Schenker), avec les envolées lyriques du très doué Mathias Jabs et la
voix fabuleuse de Klaus Meine (qu’il a failli perdre d’un sale polype sur les
cordes vocales à cette période) : juste GÉANT !
4. Iron Maiden – The Number Of The Beast (1982)
Concentré d’énergie brute, cet album de Maiden voit l’arrivée de Bruce
Dickinson au chant. Contrairement à de nombreux musiciens qui ont eu un mal fou
à s’imposer après le départ d’un membre influent, le hurleur chevelu ne tardera
pas à faire oublier Paul Di’Anno (lequel avait une fâcheuse tendance à oublier
les paroles sur scène...) Emmené par le leader et bassiste déchaîné Steve Harris
(véritable locomotive du groupe, et qui le restera tout au long de leur
carrière), cet album distille le meilleur de la Dame de Fer, entre explosion
punk débridée de Iron Maiden et ambiances synthétiseurs extraterrestres
de Somewhere In Time. Un chef d’œuvre de la NWOBHM sus-citée.
5. Mike Oldfield – Tubular Bells (1973)
Monument instrumental du début des années 1970, Tubular Bells est
le premier album d’un génie créatif anglais : Mike Oldfield produit et
enregistre en effet toutes les pistes de ses premiers albums, sans textes ou
très rarement (les voix ne sont que des instruments parmi d’autres), et joue
d’absolument tout ce que la terre peut compter à l’époque d’outils à cordes, à
vent, à sons bizarre ou à percussions. Jusqu’à ces improbables “cloches
tubulaires” (Tubular Bells), véritables icônes sonores de ce premier album (et
de certains de ses suivants). Envoûtante, magique, relaxante, exaltante, prêtant
le plus souvent à la rêverie et à l’évasion, la musique de Mike Oldfield ne peut
laisser insensible. Là encore, toute la carrière de cet immense artiste est à
découvrir d’urgence !
6. Michael Schenker – Assault Attack (1982)
Étonnant album, qui voit la réunion du petit surdoué du rock allemand
(Michael Schenker, frère cadet de Rudolph - Scorpions), et de Graham Bonnet,
chanteur à la voix rauque et puissante, et au look totalement improbable – c'est à dire :
dans le monde du hard rock – à la James Dean. Les envolées du prodige
de la Flying V sont extraordinaires, et le riff de Searching For A Reason
vous reste longtemps dans la tête après l’avoir écouté !
7. Rainbow – Difficult To Cure (1980)
Ritchie Blackmore est certainement le personnage le plus détestable qu’ait
connu la scène rock anglaise des années ‘70 et ‘80. Et aussi l’un des plus
géniaux guitaristes de tous les temps. Ayant œuvré dans l’immense Deep Purple
Mk.II (Smoke On The Water, c’est lui...), son égo démesuré a fini par
l’emporter au milieu des années 1970 et l’homme en noir a créé... Rainbow. Là
encore, cet album n’est sûrement pas le meilleur, pas le plus connu, mais quelle
maestria ! Les musiciens valsaient alors au fil des albums, virés les uns après
les autres par l’autocratique virtuose de la Stratocaster. Arrive ici un
chanteur américain, Joe Lynn Turner, aux allures efféminées mais à la voix
sacrément efficace, notamment dans les (très) aigus ! Bourré de références
baroques et classiques, servi par une maîtrise absolue de la guitare et des
autres instruments, Difficult To Cure est pour moi encore un album de
légende. Mais tout Rainbow est à découvrir, à commencer par l’immense Catch
The Rainbow, The Anthology.
8. Whitesnake – Ready an’ Willing (1980)
De très très loin mon album préféré de ces années-là ! On y retrouve
un line-up de rêve, principalement issu de Deep Purple, à savoir :
l’égocentrique et extravagant David Coverdale (vocaux), Ian Paice (batterie),
Jon Lord (claviers), mais aussi Neil Murray (basse), Bernie Marsden (guitares)
et Micky Moody (guitares, slide guitare). Par la suite, Whitesnake sombrera dans
la folie des grandeurs, attiré par le dieu dollar, et produira une soupe FM
insipide, à l’image de tous les hair metal bands du début des années '90.
Celui-là est tout le contraire : il dessert un excellent blues-rock, mélodique
et pêchu à souhait – Paicy est certainement l’un des plus grands batteurs de
l’histoire du rock, à la fois d’une précision et d’une souplesse incroyable (le
seul à l'époque à pouvoir faire des roulements d’une seule main !) – La voix de Coverdale,
merveilleusement secondée par Marsden, est chaude et rocailleuse. Les chorus de
guitare sont superbes et excellemment travaillés (on entend la fameuse Les Paul
1959 “The Beast” de B. Marsden sur tout l’album)... Bref, je pourrais passer des
heures à parler de ce disque. Ah oui : et j’ai pleuré sur
Blindman...
PS : L’album Come An’ Get It (1981) le suit d’une courte tête dans
mes tripes.
9. Toto – IV (1982)
L’album des tubes intemporels Rosanna, et surtout Africa.
Ce groupe californien est un concentré de surdoués géniaux, à commencer par
l’immense Steve Lukather. La musique a tout : le soleil, la créativité, la
fraîcheur (musicale...) de la côte Ouest des Etats-Unis. Même si toute la
carrière du groupe est émaillée de chef-d’œuvres tous meilleurs les uns que les
autres, celui-là reste mon préféré. En tout cas, je pense qu’il faut commencer
par le IV pour découvrir la très grande richesse de la discographie de Toto.
10. Blue Öyster Cult – Fire Of Unknown Origin (1980)
Là encore, peut-être pas le meilleur (quoique...), et certainement pas le
plus connu (j’ai beaucoup hésité avec The Revölution By Night et
Cultösaurus Erectus , autres albums géniaux), mais celui-ci l’a
emporté. Quelles mélodies ! Quelles voix ! Veteran Of The Psychic Wars
fut un des tubes du film “Heavy Metal”, gros délire BD science-fiction. Le
disque contient aussi le merveilleux Burning For You de Buck Darma. BÖC
a su tout au long de sa carrière, développer des ambiances un peu
extraterrestres, un peu fantastiques : Fire Of Unknown Origin en est
une parfaite illustration.
Voilà pour cette deuxième série d’incontournables.
Dites-moi si vous y trouvez votre bonheur !
A suivre (le prochain message sera une sélection de Lives !)
Olivier.











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