10 mai 2021

La bonne discothèque rock '70 et '80 (7)

Le 6 mai 2021

Salut les amis,

j’avais ce dernier mail en préparation depuis des mois (voire des années .. ; ), je profite de ces quelques jours de congés pour le terminer, et mettre ainsi un point final à cette revue personnelle.
 
Pour cette dernière, "Last but not least" : more studio, live albums & rarities!
 
C’est donc par un mini fourre-tout (ou voiture-balai si vous préférez), que je termine cette dernière chronique. Vous y trouverez des choses très connues, d’autres beaucoup moins : pour moi, chacun mérite de figurer dans ce “Top 85*” des meilleurs albums de rock des années ‘70 et ‘80 !!
(*oui parce que j’ai compté : 6x10+25, ça fait 85 – pur hasard, mais l’année de mes 20 ans chevelus !! ; ).
 
1. Status Quo – Live! (1977)


Prenez comme moi Is There A Better Way et Rain dans la figure à l’âge de 12 ans et vous ne serez plus jamais le même. C’est évidemment ce qui m’est arrivé et quand ce double album, emprunté “aux grands frères de mes copains d’en face”, s’est posé pour la première fois sur ma platine de gamin, je n’ai pas vu les (évidentes) limites techniques et les (innombrables) pains qui jalonnent tout le disque, mais uniquement le groove de folie généré par ce boogie-rock effréné, ces rythmes shuffle dont le Quo avait fait sa marque de fabrique. Des riffs entêtants, une énergie communicatrice et un plaisir du public évident : tous les ingrédients d’un “grand” live !

2. Peter Frampton – Frampton Comes Alive (1976)


Clairement un album et un artiste à côté desquels je suis passé à l’époque, mais qui font incontestablement partie du “son” des années '70. Frampton a été certainement l’un des premiers à populariser la “Talk box” (Show Me The Way), ustensile bizarre repris ensuite par un certain Mathias Jabs sur The Zoo des Scorpions. J’ai découvert ce live mythique au sous-sol de l’usine dans laquelle j’ai travaillé pendant 14 ans : c’était l’album préféré du magasinier qui débitait les barres d’acier et qui le passait en boucle sur son radio-cassettes !! ; )

3. Kiss – Alive II (1977)


Un disque aussi fascinant par son contenu musical que par l’iconographie de sa pochette : vous ouvrez ce double-album et vous y êtes ! La scène géante, les plateformes sur vérins, la pyrotechnie qui explose de partout !! Et ces quatre visages iconiques : Gene le monstre bardé de chaînes et dégoulinant d’hémoglobine, Paul la Star-child, Ace le Space-man déjanté à la Les Paul fumante – mon préféré ; ) – et Peter le chat aux yeux verts. Du grand guignol assurément, mais ces mecs savaient y faire !! Je préfère ce Live au premier “Alive I”, moins grandiloquent à mon goût. Et que dire de cette face 4 studio, tellement inattendue et géniale !!

4. Judas Priest – Unleashed In The East (1979)


Un disque que possédait mon meilleur pote de terminale, et que j’avais bien sûr repiqué sur cassette. C’est parce ce biais que j’ai découvert Judas Priest. C’est un live, mais également un best of, en ce sens qu’il renferme quasiment tous les tubes du groupe pré-“British Steel” (il n’y manque que Breaking The Law, Living After Midnight et You’ve Got Another Thing Coming pour être parfait à mon goût). Les grattes sont gorgées de cette saturation propre aux murs de JCM 800, l’ensemble est très cohérent, l’écho savamment dosé pour en faire un truc à la fois lourd, puissant et aérien. Nippon ni mauvais, tout simplement jouissif !

5. Outlaws – Soldiers Of Fortune (1986)


Les premières notes coulent comme du miel : l’effet chorus est saisissant, l’air est cristallin. Bien que rangés comme on aime le faire dans le tiroir “Rock Sudiste”, les Outlaws nous délivrèrent en '86 cette magnifique galette, gorgée de soleil et de sons de guitares léchés. Peu de grosses saturations, mais au contraire de nombreuses parties “single-coil”, qui, servies par des lignes de basse subtiles et merveilleusement produites, donnent un résultat vraiment très beau. Et que dire que cette ballade sudiste aussi authentique que poignante, Cold Harbor .. “Was this my time do die .. ?” Les larmes ne sont pas loin de perler quand on pense aux “boys in blue and grey” .. Un magnifique album, assurément une des pépites de cette sélection.

6. Cutting Crew - Broadcast (1986)


Apporté par Lionel, le batteur de notre groupe à l’ICAM, dont les goûts à 180° des miens – c’était un fan de “The Cure” .. – nous valaient des discussions disons .. intéressantes, ce groupe et cet album ont pour le coup, réussi à nous mettre d’accord ! Pur produit de la tendance New Wave de l’époque, il n’en reste pas moins un disque très “rock”, notamment par ses guitares merveilleusement produites. Il renferme deux ballades à tomber par terre et faire craquer les plus durs d’entre nous : I’ve Been In Love Before et I Just Died In Your Arms sont des joyaux bruts qui vous transpercent au plus profond de vous-même. Je ne sais pas ce que sont devenus les Cutting Crew, je ne sais rien de leur histoire, mais cet album restera à jamais gravé dans mon cœur de rockeur.

7./8. Kiss – Solo albums/ Paul Stanley, Ace Frehley (1978)



Lassés par sept ans d’une carrière et d’un succès planétaire, les quatre bandits masqués décident, après la sortie d’Alive II, de se séparer provisoirement – condition de leur survie de l’époque en tant que groupe, apparemment – et d’enregistrer chacun de leur côté un album à leur effigie ; la sortie des quatre disques sera simultanée. J’ai personnellement découvert ces albums au travers d’une compilation des trois meilleurs titres de chacun d’entre eux, “Best Of Solos Albums”, acheté lors d’un voyage linguistique en Allemagne à la fin de mon année de troisième. Bien que possédant celui de Gene Simmons également en vinyle, je me suis procuré bien plus tard les enregistrements intégraux en CD et il n’y a pas photo : ce sont les albums de Paul Stanley et d’Ace Frehley qui sortent vraiment du lot. Bien construits, cohérents, avec cette voix chaude et entraînante pour le premier, complètement déjanté et rempli des riffs saturés de sa Les Paul pour le second (au final, c’est "Ace Frehley" qui remportera le plus grand succès auprès des fans), ces productions n’ont pas pris une ride et s’écoutent toujours avec un réel plaisir. Du rock américain dans ce qu’il avait de plus fun, de bien produit et de plus émotionnel qui soit !!

9. Bad Company – Desolation Angels (1979)


Un disque découvert par le biais de la discothèque de l’ICAM si je me souviens bien – le BDE proposait toute une collection de vinyles, autant dire que ça “cassettisait” à tours de bras ; ) –. Je ne connaissais évidemment rien de Free ni de la carrière de Paul Rodgers, ce fût donc ma découverte de ce chanteur d’exception. Gone, Gone, Gone, titre gorgé d’overdrive savamment teintée de chorus, est un pur délice. A travers cet album, vous avez certainement un exemple de ce que l’Angleterre pouvait produire de meilleur en termes de blues-rock à la fin des années '70 (même si ce n’était pas le style phare loin de là, le Punk, le Disco, la New Wave et la NWOBHM ravageant tout sur leur passage, au moment même où les vieux pachydermes – Pink Floyd, Deep Purple, Black Sabbath –, s’essoufflaient). Un incontournable pour tout amateur de “voix” rock !!

10. Asia – Asia (1982)


A l’instar d’un GTR quelques années plus tard ou d’un Yes à la sauce FM (ou même d’un Europe avec The Final Countdown), cet album d’Asia vous distille des mélodies et des arrangements vocaux qui vous prennent instantanément aux trippes. Si vous n’êtes pas rebutés par les synthés et les sons un peu aériens, la musique d’Asia est faite pour vous (en revanche, si vous êtes fan inconditionnel de Motörhead, passez-vite votre chemin ah ah !!)
 
11. David Lee Roth – Eat ‘Em And Smile (1986)


Que pouvait-on attendre d’une personnalité aussi déjantée que celle de David Lee Roth après son départ de Van Halen en 1985 ? À l’instar de sa pochette dans le style cannibale “je vais te manger la main !”, ce disque “explose” dans tous les sens du terme : flamboyant, excentrique, explorant même des facettes du show business aussi inattendues que le jazz crooner/big band à la Frank Sinatra (That’s Life) – pour peu qu’il représente le Gros Fun absolu ; ) – ou le surf-garage des Beach Boys – cf. California Girls, sortie en 45 tours uniquement –, ..bref en un mot : jouissif !! Quand je vous dirai qu’on y retrouve un certain Billy Sheehan à la basse et un petit nouveau aux guitares fluo, aux arpeggios d’une fluidité et d’une audace déconcertantes, et aux chutes de Floyd Rose vertigineuses, j'ai nommé Steve Vai en personne, vous aurez compris que cet album est un concentré de ce que l’Amérique peut engendrer de plus fou. Jetez un coup d’œil à la vidéo de Yankee Rose pour vous en convaincre ; )

12. Ozzy Osbourne – Bark At The Moon (1983)


Pas bien dans sa tête le Ozzy .. Malaise, angoisse, ambiance d’outre-tombe, on ne peut pas dire que le bouffeur de pigeons crus engendre la joie et la légèreté. Et pourtant .. pourtant il faut reconnaître que quand vous êtes fan de gros son, de production efficace, de solos épiques et de voix originales, l’album Bark At The Moon vous embarque. Bien sûr, quand on pense “Ozzy”, on a immédiatement en tête Sabbath, puis son début de carrière solo avec l’immense – et disparu mille fois trop tôt – Randy Rhoads. Il n’en reste pas moins qu’à mon avis, rien n’est à jeter sur cette galette de 1983, pas même un So Tired à l’orchestration symphonique plutôt anachronique sur un ensemble où domine le hard rock.

13. Sammy Hagar – Standing Hampton (1981)


A l’instar de la très grande majorité des disques qui figurent dans ma sélection, cet album de Sammy Hagar brille par son homogénéité. Rien ou presque n’est à jeter, et l’ensemble délivre un rock américain cohérent, bien produit, enthousiasmant. Acquis presque par hasard au moment de sa sortie – à l’époque, point de YouTube ou même d’internet tout court pour vous faire une idée sur un disque : à part à travers les critiques de quelques magazine spécialisés (généralement taxés de satanisme), vous aviez peu de chance de vous faire une idée avant d’acheter –, il fut une vraie bonne surprise. On y trouve le brûlot There’s Only One Way To Rock, qui ressortira sur le live “Live Without A Net” de Van Halen, véritable hymne au rock’n’roll, mais aussi Heavy Metal, découvert quelques mois plus tôt sur la bande originale du film Métal Hurlant/ Heavy Metal (voir critique un peu plus loin). Bonnes compos, bonnes guitares, une des meilleures voix du rock, tous les ingrédients du succès !

14. Stone Fury – Burns Like A Star (1984)


Impossible de me souvenir où j’ai déniché ce truc .. discothèque ICAM, propriété d’un copain ? Peu importe, j’ai été instantanément conquis. La voix est certes assez déconcertante : hyper haut-perchée, elle rappelle certaines intonations de Robert Plant, tout en restant complètement originale (rien à voir avec l’ersatz de Led Zep que sont les Greta Van Fleet par exemple). Ici on navigue déjà dans ce qu’on appellera le Hair Metal, guitares gorgées de distos High-gain, mais aussi de somptueux chorus et delay’s (cf. les deux titres ci-après), production hyper-léchée, tellement “années 80”.. cet album est génial. A l’instar des Cutting Crew, je ne sais rien de ce groupe, comment il en est arrivé là ni ce qu’il est devenu, mais cette musique est un petit joyau de plus qui ressort de cette période. A écouter d’urgence pour découvrir : Life Is Too Lonely et Burns Like A Star.

15. Giant – Last Of The Runaways (1989)


Offert par mon ami Lionel au moment de sa sortie, voici encore un excellent exemple de ce que le rock américain peut produire de plus enthousiasmant ! On pourrait qualifier la musique de Giant de “Hard FM” – qu’on ne s‘y trompe pas, ce terme était alors extrêmement péjoratif, voire emprunt d’agressivité (au mieux du plus grand mépris) lorsqu’il était employé par les métalleux “purs et durs” –, elle n’en renferme pas moins d’excellentes compos, qui font parfois penser à du Foreigner vitaminé. S’écoute toujours avec beaucoup de plaisir !

16. The Members – At The Chelsea Night Club (1979)


Un de mes préférés et des plus atypiques de cette sélection, c’est avec une immense joie que je l’ai retrouvé récemment en CD – et donc réécouté –. Il faut dire qu’il a une petite histoire. J’avais, fin des années '70 dans ma chambre d’ado, pour écouter des disques, un misérable petit électrophone en plastique orange. Je le posais par terre, les deux hauts-parleurs démontables reliés à la platine par de malheureux bouts de fils électriques. Déniché je ne sais où – très certainement au magasin “Connexion” d’Amiens, rare endroit où l'on pouvait écouter les disques avant de les acheter –, ce vinyle des Members s’est donc retrouvé sur le petit tourne-disque par terre. Le jonglage raté avec un chausson, associé à la clairvoyance légendaire des ados, ont eu pour résultat une partie des sillons ravagés par le saphir ... Bref .. que dire de cet album, à part parler de sa destinée funeste ? Il s’agit là d’un exemple emblématique de ce que l’Angleterre produisait depuis 1977, année de l’explosion du Punk. Tout y est : rythmes reggae-isants, accent cockney des bas-fonds londoniens, lyrics graveleux, riffs punk et basse débridés, on est complètement dans la lignée des Clash ou des Jam. Faut aimer, mais quand on aime c’est un régal absolu !! Ecoutez-voir Solitary Confinement, déjà partagé avec certains d’entre vous récemment et complètement d’actualité, et suivez attentivement les paroles : “So British”, isn’t it?!
 
17. Saxon – Strong Arm Of The Law (1980)


Je ne pouvais pas passer à côté de ce groupe et de cet album, fer de lance de la NWOBHM. Certes, on pourra reprocher à la bande de Biff Byford un certain manque de “subtilité” – cf. les lignes de basse monolithiques ou les riffs répétitifs à n’en plus finir –, mais purée Saxon : qu’est ce que c’est bon !! Heavy Metal Thunder, Strong Arm Of The Law, et l’épique Dallas 1pm, qui raconte l’assassinat de J. F. Kennedy et le choc planétaire qu’il a provoqué, sont tout simplement des monuments du hard rock anglais de ces années-là. Le look (ces SG et Flying V blanches de Graham Oliver ..), l’attitude, le gros son, ces mecs avaient tout pour séduire un gosse de 15 ans !
 
18. Molly Hatchet – No Guts... No Glory (1983)


Album indissociable de mon entrée en prépa à l’ICAM, il correspond à un moment très fort émotionnellement de ma vie. La semaine où on quite papa-maman, où on se retrouve dans une grande ville loin de chez soi (Lille) et qu’on se prend en pleine face un bizutage qui, à cette époque où ils étaient encore tolérés, était aussi une vraie épreuve morale et physique ! Je n’ai très longtemps connu de Molly Hatchet que cet album (copié sur cassette à partir du vinyle d’un copain), le premier avec une pochette qui ne reprenait pas ces gimmicks Thor-esques de guerriers vikings survitaminés, imagerie encore incompréhensible à mes yeux pour une formation d’essence purement Sudiste ! Ce n’est qu’il y a quelques semaines que j’ai découvert le reste de la discographie de ce groupe plutôt méconnu, mais qui pour moi a toute sa place aux côtés des Lynyrd Skynyrd, Blackfoot et toute la lignée des rednecks du rock. Ecoutez aussi Flirtin’ With Disaster et son titre éponyme, du vrai gros rock sudiste comme on l’aime !!

19. Judas Priest – Screaming For Vengeance (1982)


Emblématique du Heavy Metal des années '80, cet album est un véritable brûlot. C’est l’apogée de toute une lignée d’excellents enregistrements produits dans la décennie précédente par les chaudronniers de Birmingham. Tout y est : grattes massives, à la fois lourdes et rapides, ciselées à souhait (K.K. Downing et Glenn Tipton forment alors l’une des paires de fines lames guitaristiques les plus affutées de l’époque), la voix suraigüe de Rob Halford, le tout reposant sur les pieds d’airain du mastodonte rythmique animé par Ian Hill (basse) et Dave Holland (batterie). Cet album est juste ÉNORME.

20. Rory Gallagher – Top Priority (1979)


Le pote à “l’éternelle chemise à carreaux et à la Strat bousillée jusqu’à l’os”, vous savez ? À part quelques productions du début, un peu trop blues et “années '60” à mon goût, j’aurais pu mettre n'importe quel album de Rory Gallagher dans cette sélection, tant sa voix et son charisme transpirent et vous accrochent (même si l’on sent bien que son domaine d’excellence n’est pas le studio, mais bien la scène). Cet album fournira une partie du matériel de l’incontournable “Stage Struck” l’année suivante.
 
21. Status Quo – Blue For You (1976)


De même que pour Rory Gallagher, il est difficile de faire un choix dans la discographie pléthorique de Status Quo. J’ai certainement choisi celui-là – que je n’ai jamais possédé en vinyle, mais qui faisait partie de la fabuleuse collection des “grands frères des voisins d’en face” : Led Zep, Deep Purple et tous les classiques ! –, parce qu’il contient les versions studio de Is There A Better Way et de Rain, monstres de boogie-rock s’il en est (voir plus haut dans le live). Album et pochette iconiques de ces mecs qui avaient décidé d’adopter le jean intégral comme look (ils n’ont pas toujours été habillés ainsi ; ) et les douze mesures shuffle-isées comme leitmotiv pour faire bouger les têtes des headbangers de tous poils : juste irrésistible !

22. Black Sabbath – Heaven & Hell (1980)


Autant Sabbath Bloody Sabbath est emblématique du son Ozzy, autant Heaven & Hell l’est du son Ronnie J. Dio. Quel pain dans la figure !! Le son est énorme, les riffs massifs, la section Butler-Ward l’une des plus lourde et percutante jamais enregistrées à mon goût, les nappes de clavier ajoutant au fantastique des paroles de Dio, le tout servi par une production hors pair, hyper puissante et dynamique. Pas un titre n’est à jeter, de l’épique Neon Knights à la cavalcade effrénée de Die Young et son intro féérique. Mais l’apothéose est définitivement atteinte sur Heaven And Hell avec son riff légendaire, sa ligne de basse d’une présence inouïe, son chorus d’outre-tombe et son rebondissement à 4:15 vers une accélération inimaginable. La Grosse Baffe.. définitive.

23. Grease – The Original Soundtrack (1978)


Petits clins d’œil pour terminer, sous forme de trois albums dont d’aucun d’entre vous pourraient dire qu’ils n’ont rien à f..tre dans cette sélection dite “rock”. Peut-être .. En attendant, Grease est indissociable de cette époque, tellement foisonnante d’idées et enthousiasmante ! Je crois que c’est le seul film de ma vie que je suis resté voir deux fois : avec un copain, on s’était planqués dans les fauteuils entre les deux séances !! Bon OK : Rockabilly des années '50, ballades sirupeuses (“Saaandy” ; ) et autres farces de la même époque, ce n’est pas du “rock” au sens AC/DC-esque du terme, mais avouez qu’un titre comme Greased Lightning, ça déménageait quand même un max !! Même si le film a désormais pris quelques rides, je regarde toujours cette comédie à la Fonzie avec beaucoup de plaisir.

24. Heavy Metal (Métal Hurlant) – Music From The Motion Picture (1981)


Vu également à sa sortie au cinéma – bien que pas très recommandable, hum .. –, ce film et surtout sa B.O, m’avaient beaucoup marqué, au point que je m’étais payé le double album. L’univers est fantastique – on est constamment dans un monde peuplé de personnages tous plus déjantés les uns que les autres, certainement dignes du bar dans Star Wars, allez voir le trailer de l’époque ; ) –, la musique l’est tout autant. Cheap Trick, Devo, Donald Fagen, B.Ö.C., Don Felder, Nazareth, j’en passe et des meilleurs .. on navigue dans des genres complètement différents. Et bizarrement, le tout se tient. Il y a même un titre de notre Trust national, Préfabriqué en anglais (traduit en un improbable “Prefabricated”). Je n’ai jamais revu le film, mais j’écoute toujours la B.O avec plaisir ; )

25. ABBA – Greatest Hits Vol.2 (1979)


Comment ne pas mettre un point final à cette revue en citant les maîtres incontestés du bon goût en matière de riffs accrocheurs, de performances vocales, d’orchestrations justes et de tubes à succès interplanétaires ? Les quatre suédois surdoués m’ont transporté dès la première écoute, à l’instar de milliards de fans sur cette planète. C’est mon frère cadet qui possédait cet album, qui bien avant ces deux compilations CD phénoménales que sont “ABBA Gold” et “More ABBA Gold”, renfermait déjà nombre de leur pépites telles que Gimme! Gimme! Gimme!,   Knowing Me, Knowing You,   Money, Money, Money,   Dancing Queen et tous leurs principaux tubes de la période 1975/1976. Et mon esprit s’envolait sur Eagle ...
 
 
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Voilà. J’espère sincèrement ne pas vous avoir trop saoulés, et qu’au contraire vous aurez trouvé un peu de temps et de plaisir à découvrir tous ces albums qui m’ont personnellement tant inspiré.
S’il prenait l’envie à certains d’entre vous de partager de même leur expérience musicale, je suis toujours avide de découvrir de nouvelles choses, que je sois passé à côté dans ces années-là (je pense à des groupes comme Fleetwood Mac, Steely Dan ou Wishbone Ash par exemple), ou après – comme vous le savez, j’ai eu un gros “trou” musical dans les années 90 ; ) –.
Au plaisir de vous recroiser dans un avenir plus ou moins proche.
 
Prenez-soin de vous et ..
Keep On Rockin’ In A Free World!
\m/
 
 

Olivier.

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