08 mai 2021

La bonne discothèque rock '70 et '80 (4)


Le 26 août 2017

Hello mates,

aucun retour de votre part, j’imagine le pire...
(Au moins, je sais que j’ai réussi à faire sourire Vincent avec Made In Japan !)
Allez, j’ose le volet 4 :
 
1. Supertramp – Breakfast In America (1979)


Qui n’a pas adoré les envolées au piano de Rick Davis et Roger Hodgson, la voix haut-perchée de ce dernier (j’aime pas trop l’autre), ou les délires de John Helliwell au saxo et autres instruments à vent ? Assurément un grand moment pop-rock des années ‘70 que ce Breakfast In America, vendu à plus de dix-huit millions d’exemplaires si l’on en croit Wiki. Incontournable dans “la bonne discothèque”.

 
2. Pat Benatar – In The Heat Of The Night (1979)


Rares sont les rockeuses dans cette liste à la Prévert me direz-vous ? Eh bien s’il n’y en a qu’une, ce sera Pat Benatar ! Ce petit bout de femme, haute comme trois pommes, aura su conquérir en deux ans et deux albums tout ce que la planète connaissait alors d’amateurs de bon rock. La recette ? Une voix hyper accrocheuse, une énergie débordante, un groupe avec une pêche, une fraîcheur et une vitalité évidentes (avec un gratteux au look à la Joe Strummer et un batteur à moitié punk)... Bien que n’ayant jamais possédé ces vinyles, j’ai tout de suite adoré. Titres incontournables : Heartbreaker, Hell Is For Children. Quant à la petite Pat elle-même, faites-vous une idée en regardant un de ses titres ultérieurs, You Better Run... ;–)
Indissociable de Crimes Of Passion (1980) – D’ailleurs, l’éditeur ne s’y trompe pas et propose un double-CD regroupant ces deux albums.
 
3. The Knack – Get The Knack (1979)


...et son tube interplanétaire My Sharona ! Il serait injuste de réduire l’album à ce seul titre, car l’ensemble, très cohérent, renfermait tout un ensemble de morceaux pop-rock extrêmement convaincants. Lorsque j’étais au collège, je dessinais, sur mes cahiers de latin et entre deux masques de Kiss, le groupe idéal, composé entre autres d’un guitariste rythmique avec une Strato et d’un soliste avec une belle Les Paul : The Knack, quoi !! Ecoutez cet album, vous ne le regretterez pas.
 
4. Blackfoot – Marauder (1981)


Dernier d’une lignée de trois disques délivrant un hard-rock sudiste absolument génial (les deux précédent étant Strikes et Tomcattin’, également chaudement recommandés !), ce sera malheureusement le dernier tout court avant que le line up de l’époque (comprenant au passage trois authentiques indiens) ne s’enfonce dans une soupe FM dégoulinante de synthés, et complètement indigeste.
Point de ces cochonneries sur Marauder, que j’avais enregistré d’un copain sur une des premières cassettes Chrome dioxydes CrO2, svp ! (vous savez, celles avec cette bande noir profond, par contraste avec les Ferro FeCr marron clair ?) Il en résultait une dynamique fabuleuse. On retrouve sur cet album la version studio de Good Morning (cf. le live), mais également cette ballade incroyable : Dairy Of A Workingman, dont les paroles ne peuvent laisser insensible.
 
5. Foreigner – 4 (1981)


On aura beau dire ce qu’on veut sur Foreigner et son hard FM parfois mièvre et sans saveur, ce groupe n’en reste pas moins une immense machine à tubes. Emmené par le chanteur Lou Gramm et le guitariste Mick Johns, il est notamment l’auteur d’un des plus gros succès de tous les temps de... saxophone ! Je veux parler de Urgent, qui ouvrait alors la face B du 33 tours. Et que dire de Waiting For A Girl Like You, qui a fait chavirer plus d’un(e) ado dans les boums de l’époque ? Indissociable de l’album Agent Provocateur, sorti trois ans plus tard, et qui devrait être interdit à la vente à tout cœur d’artichaut (That Was Yesterday, I Want To Know What Love Is), Foreigner “4” ne peut également que figurer dans tout bonne discothèque sur les années ‘80.
 
6. Dire Straits – Love Over Gold (1982)


Encore de gros souvenirs sur cet album... (hum... passons). Sans dénigrer les précédents (Sultan Of Swing etc...), je trouve que sur celui-ci, Mark Knopfler avait franchi un nouveau cap dans la sophistication. Cinq titres seulement, mais certainement l’un des tous meilleurs opus – sinon le meilleur – du groupe. Telegraph Road (14:18 mn) et Private Investigations (6:47 mn) sont à eux seuls des moments d’anthologie.

 
7. Def Leppard – Pyromania (1983)


Produit par le génial John “Mutt” Lange (Highway To Hell, Back In Black, For Those... entre autres, c’est lui), Pyromania est l’album qui a véritablement propulsé les cinq petits gars de Sheffield au firmament du Billboard US, avec des titres comme Foolin’, Too Late For Love ou Stagefright, mais c’est vraiment Photograph qui pulvérise tout, avec ses chœurs et sa mélodie en arpèges montants : fabuleux !!
Véritablement maudit (Rick Allen perdra son bras gauche le 31 décembre 1984 lors d’un dérapage dans le Snake Pass, au milieu des Pennines entre Sheffield et Manchester... tragique pour un batteur), Def Leppard saura surmonter les épreuves et figure encore aujourd'hui, avec quatre membres de l’époque Pyromania, parmi les plus grands groupes de hard rock de la planète.
 
8. Santana – Marathon – (1979)


Comment et quand j’ai découvert cet album ? Je n’en sais fichtre rien ! Toujours est-il que j’en ai écouté pas mal de Carlos Santana et que le Latino-Américano-Mexico-etc...guitariste ne m’a pas toujours convaincu. D’ailleurs je me demande toujours – à l’instar d’un Clapton par exemple –, comment des types qui déroulent à l’infini des clichés à base de pentatonique, arrivent au firmament des gratteux et jouissent du statut de quasi-dieux vivants (ce n’est pas tout à fait le cas de Santana, mais on en n’est pas loin). Néanmoins, ces gars ont une particularité : ils savent s’entourer de pointures qui élèvent singulièrement le niveau de leur musique.
Marathon, encore une fois, n’est certainement pas le meilleur ni le plus connu de l’homme à la PRS, mais c’est un album que j’adore, car ses sonorités reflètent complètement les années '70 : gorgées de soleil bien sûr, mais pas uniquement : le chanteur a une voix géniale (je ne connais même pas son nom), et les mélodies sont super accrocheuses. Mes préférées : Aqua Marine (écoutez la ligne de basse !!... et imaginez un clair de lune au bord d’un lac) et All I Ever Wanted, avec ses maracas et son riff d'enfer !!
 
9. Gerry Rafferty – City To City (1978)


Bon OK, ce n’est pas le plus rock de la sélection et on se demande un peu ce qu’il fait là. Eh bien disons qu’il est là parce que je suis tombé amoureux de cet album. Cela a commencé tout naturellement par ce tube monstrueux qu’est Baker Street (autre monument du saxo !), et que j’entendais régulièrement à la radio entre un Da Ya Think I’m Sexy de Rod Stewart et un Airport de The Motors (j’étais alors en 4e...)
Et puis en voulant retrouver Baker Street, j’ai découvert l’album tout entier et ce drôle de gars qu’est Gerry Rafferty m’a complètement conquis. Alternant entre une pop anglaise (so british !) du meilleur aloi et des titres country-sants voire folk, c’est un voyage exquis d’un bout à l’autre du disque qui nous est proposé sur City To City. Dépêchez-vous de le découvrir si vous avez échappé à cette super voix, une fois encore disparue trop tôt.
 
10. Van Halen – Van Halen (1978)


Ma mère a failli faire une attaque quand j’ai posé l’aiguille sur les premiers sillons de la Face A de ce brûlot : une diving bomb avec un sifflement digne d’un Stuka emmené dans un piqué vertigineux, même sur un petit tourne-disques de m..de mais poussé à fond, ça fait de l’effet sur les gens qui ont connu les horreurs de la guerre... (désolé maman). Running With The Devil était lancé.
Incroyable que ce premier album studio d’un groupe Californien, qui n’était en fait qu’une mise brute sur bandes du matériel que jouait le groupe depuis des années dans les bars. Là encore une énergie sauvage, un talent qu’on ne présente plus (est-il utile de préciser qu’Eddie Van Halen a juste révolutionné la guitare électrique ?!), la fraîcheur et l’insouciance insolente du “premier album” (ils ont fait la nique en 1ère partie aux plus grands, à commencer par Black Sabbath), et des titres complètement dingues : on ne peut pas passer à côté !
Réécoutez d’urgence Eruption et Ain’t Talk About Love, juste pour vous rappeler combien c’était génial !!
 
 
Le prochain message sera une compilation... des meilleurs “Best Of” à mes yeux.
Tout ces albums (full) sont bien sûr, sur YouTube.
Bonne écoute !!

Olivier.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

La bonne discothèque rock '70 et '80 (8)

Le 15 mai 2021 Bonjour à tous, ayant récemment extrait en .mp3 le meilleur de ma collection de CD's à l'occasion de la mise en route...