Le 26 août 2017
Hello mates,
aucun retour de votre part, j’imagine le pire...
(Au moins, je sais que j’ai réussi à faire sourire Vincent avec Made In
Japan !)
Allez, j’ose le volet 4 :
1. Supertramp – Breakfast In America (1979)
Qui n’a pas adoré les envolées au piano de Rick Davis et Roger Hodgson, la
voix haut-perchée de ce dernier (j’aime pas trop l’autre), ou les délires de
John Helliwell au saxo et autres instruments à vent ? Assurément un grand moment
pop-rock des années ‘70 que ce Breakfast In America, vendu à plus de dix-huit millions d’exemplaires si l’on en croit Wiki. Incontournable dans “la bonne
discothèque”.
2. Pat Benatar – In The Heat Of The Night (1979)
Rares sont les rockeuses dans cette liste à la Prévert me direz-vous ? Eh
bien s’il n’y en a qu’une, ce sera Pat Benatar ! Ce petit bout de femme, haute
comme trois pommes, aura su conquérir en deux ans et deux albums tout ce que la
planète connaissait alors d’amateurs de bon rock. La recette ? Une voix hyper
accrocheuse, une énergie débordante, un groupe avec une pêche, une fraîcheur et
une vitalité évidentes (avec un gratteux au look à la Joe Strummer et un batteur
à moitié punk)... Bien que n’ayant jamais possédé ces vinyles, j’ai tout de
suite adoré. Titres incontournables : Heartbreaker, Hell Is For
Children. Quant à la petite Pat elle-même, faites-vous une idée en
regardant un de ses titres ultérieurs, You
Better Run... ;–)
Indissociable de Crimes Of Passion (1980) – D’ailleurs, l’éditeur
ne s’y trompe pas et propose un double-CD regroupant ces deux albums.
3. The Knack – Get The Knack (1979)
...et son tube interplanétaire My Sharona ! Il serait injuste de
réduire l’album à ce seul titre, car l’ensemble, très cohérent, renfermait tout
un ensemble de morceaux pop-rock extrêmement convaincants. Lorsque j’étais au
collège, je dessinais, sur mes cahiers de latin et entre deux masques de Kiss,
le groupe idéal, composé entre autres d’un guitariste rythmique avec une Strato
et d’un soliste avec une belle Les Paul : The Knack, quoi !! Ecoutez cet album,
vous ne le regretterez pas.
4. Blackfoot – Marauder (1981)
Dernier d’une lignée de trois disques délivrant un hard-rock sudiste absolument
génial (les deux précédent étant Strikes et Tomcattin’,
également chaudement recommandés !), ce sera malheureusement le dernier tout
court avant que le line up de l’époque (comprenant au passage trois authentiques
indiens) ne s’enfonce dans une soupe FM dégoulinante de synthés, et complètement
indigeste.
Point de ces cochonneries sur Marauder, que j’avais enregistré
d’un copain sur une des premières cassettes Chrome dioxydes CrO2, svp ! (vous
savez, celles avec cette bande noir profond, par contraste avec les Ferro FeCr
marron clair ?) Il en résultait une dynamique fabuleuse. On retrouve sur cet
album la version studio de Good Morning (cf. le live), mais également
cette ballade incroyable : Dairy Of A Workingman, dont les paroles ne
peuvent laisser insensible.
5. Foreigner – 4 (1981)
On aura beau dire ce qu’on veut sur Foreigner et son hard FM parfois mièvre
et sans saveur, ce groupe n’en reste pas moins une immense machine à tubes.
Emmené par le chanteur Lou Gramm et le guitariste Mick Johns, il est notamment
l’auteur d’un des plus gros succès de tous les temps de... saxophone ! Je veux
parler de Urgent, qui ouvrait alors la face B du 33 tours. Et que dire
de Waiting For A Girl Like You, qui a fait chavirer plus d’un(e) ado
dans les boums de l’époque ? Indissociable de l’album Agent
Provocateur, sorti trois ans plus tard, et qui devrait être interdit à la vente
à tout cœur d’artichaut (That Was Yesterday, I Want To Know What
Love Is), Foreigner “4” ne peut également que figurer dans tout bonne
discothèque sur les années ‘80.
6. Dire Straits – Love Over Gold (1982)
Encore de gros souvenirs sur cet album... (hum... passons). Sans dénigrer
les précédents (Sultan Of Swing etc...), je trouve que sur celui-ci,
Mark Knopfler avait franchi un nouveau cap dans la sophistication. Cinq titres
seulement, mais certainement l’un des tous meilleurs opus – sinon le meilleur –
du groupe. Telegraph Road (14:18 mn) et Private Investigations
(6:47 mn) sont à eux seuls des moments d’anthologie.
7. Def Leppard – Pyromania (1983)
Produit par le génial John “Mutt” Lange (Highway To Hell, Back In
Black, For Those... entre autres, c’est lui), Pyromania est l’album qui a
véritablement propulsé les cinq petits gars de Sheffield au firmament du Billboard
US, avec des titres comme Foolin’, Too Late For Love ou
Stagefright, mais c’est vraiment Photograph qui pulvérise
tout, avec ses chœurs et sa mélodie en arpèges montants : fabuleux !!
Véritablement maudit (Rick Allen perdra son bras gauche le 31 décembre 1984
lors d’un dérapage dans le Snake Pass, au milieu des Pennines entre Sheffield et
Manchester... tragique pour un batteur), Def Leppard saura surmonter les
épreuves et figure encore aujourd'hui, avec quatre membres de l’époque
Pyromania, parmi les plus grands groupes de hard rock de la
planète.
8. Santana – Marathon – (1979)
Comment et quand j’ai découvert cet album ? Je n’en sais fichtre rien !
Toujours est-il que j’en ai écouté pas mal de Carlos Santana et que le
Latino-Américano-Mexico-etc...guitariste ne m’a pas toujours convaincu.
D’ailleurs je me demande toujours – à l’instar d’un Clapton par exemple –,
comment des types qui déroulent à l’infini des clichés à base de pentatonique,
arrivent au firmament des gratteux et jouissent du statut de quasi-dieux vivants
(ce n’est pas tout à fait le cas de Santana, mais on en n’est pas loin).
Néanmoins, ces gars ont une particularité : ils savent s’entourer de pointures
qui élèvent singulièrement le niveau de leur musique.
Marathon, encore une fois, n’est certainement pas le meilleur ni
le plus connu de l’homme à la PRS, mais c’est un album que j’adore, car ses
sonorités reflètent complètement les années '70 : gorgées de soleil bien sûr,
mais pas uniquement : le chanteur a une voix géniale (je ne connais même pas son
nom), et les mélodies sont super accrocheuses. Mes préférées : Aqua Marine
(écoutez la ligne de basse !!... et imaginez un clair de lune au bord d’un
lac) et All I Ever Wanted, avec ses maracas et son riff d'enfer !!
9. Gerry Rafferty – City To City (1978)
Bon OK, ce n’est pas le plus rock de la sélection et on se demande un peu
ce qu’il fait là. Eh bien disons qu’il est là parce que je suis tombé amoureux
de cet album. Cela a commencé tout naturellement par ce tube monstrueux qu’est
Baker Street (autre monument du saxo !), et que j’entendais
régulièrement à la radio entre un Da Ya Think I’m Sexy de Rod Stewart
et un Airport de The Motors (j’étais alors en 4e...)
Et puis en voulant retrouver Baker Street, j’ai découvert l’album
tout entier et ce drôle de gars qu’est Gerry Rafferty m’a complètement conquis.
Alternant entre une pop anglaise (so british !) du meilleur aloi et des titres
country-sants voire folk, c’est un voyage exquis d’un bout à l’autre du disque
qui nous est proposé sur City To City. Dépêchez-vous de le découvrir si
vous avez échappé à cette super voix, une fois encore disparue trop tôt.
10. Van Halen – Van Halen (1978)
Ma mère a failli faire une attaque quand j’ai posé l’aiguille sur les
premiers sillons de la Face A de ce brûlot : une diving bomb avec un sifflement
digne d’un Stuka emmené dans un piqué vertigineux, même sur un petit
tourne-disques de m..de mais poussé à fond, ça fait de l’effet sur les gens qui
ont connu les horreurs de la guerre... (désolé maman). Running With The
Devil était lancé.
Incroyable que ce premier album studio d’un groupe Californien, qui n’était
en fait qu’une mise brute sur bandes du matériel que jouait le groupe depuis des
années dans les bars. Là encore une énergie sauvage, un talent qu’on ne présente
plus (est-il utile de préciser qu’Eddie Van Halen a juste révolutionné la
guitare électrique ?!), la fraîcheur et l’insouciance insolente du “premier
album” (ils ont fait la nique en 1ère partie aux plus grands, à commencer par
Black Sabbath), et des titres complètement dingues : on ne peut pas passer à
côté !
Réécoutez d’urgence Eruption et Ain’t Talk About Love,
juste pour vous rappeler combien c’était génial !!
Le prochain message sera une compilation... des meilleurs “Best Of” à mes
yeux.
Tout ces albums (full) sont bien sûr, sur YouTube.
Bonne écoute !!
Olivier.
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