Le 28 août 2017
Salut à tous,
Dans la suite les albums incontournables, voici pour moi dix des meilleures
compilations de rock, c’est à dire celles qui ne dénaturent pas un groupe en
proposant un panel de dix chansons s’étalant sur trente ans (sachant qu’on est alors
souvent déçu, la qualité des albums pouvant varier énormément au fil du
temps).
Si vous ne connaissez pas ces groupes (ce dont je doute) et que vous voulez
rapidement découvrir leur tout meilleur sans vous ruiner, un conseil : commencez
par ces albums.
Let’s go !
1. ZZ Top – The Best Of ZZ Top (1977)
Le meilleur du “Little Ol’ Band From Texas” : cet album marque les débuts
du groupe, de 1972 à 1975. On y retrouve forcément La Grange,
Tush, mais aussi Beer Drinkers And Hell Risers ou l’étonnant
Heard It On The X. Rien à voir donc avec Eliminator ou
Afterburner, des bombes commerciales certes, mais dénuées de ce qui
faisait le charme bien roots de ZZ Top. Certains disent même qu’ils auraient
mieux fait d’en rester là. Sûrement pas leur porte-monnaie. Bref, un régal que
ce Best Of, qui définit à lui tout seul ce qu’est le rock sudiste.
2. The Police – Greatest Hits (1992)
Ah ! ça n’a pas dû être facile de faire la sélection pour celui-là !
Couvrant la période 1978-1983 très prolifique de Sting et de ses acolytes, cette
compilation est la meilleure entrée en matière qui soit pour qui voudrait
découvrir la police autrement qu’en cellule de dégrisement. Ne dispense bien sûr
pas d’écouter la discographie complète, et surtout pour moi les premiers albums
qui sont magistraux, à savoir Outlandos d’Amour, Reggatta De
Blanc et Zenyattà Mondatta (même eux, je pense qu’ils ne savent
pas ce que veulent dire ces titres.. : )
3. Dire Straits – Money For Nothing (1988)
Excellent complément à Love Over Gold, cette compile reprend
notamment les meilleurs titres des trois premiers albums, et l’on y retrouve donc
entre autres Tunnel Of Love, Romeo And Juliet et bien sûr
Sultans Of Swing et son solo-picking si caractéristique à la Strat’.
L’avantage avec Dire Straits (période 70-80), c’est que c’est de la super bonne
pop pas prise de tête (bon, des fois un peu gnangnan aussi, mais voilà : c’est
Dire Straits quoi !)
4. Status Quo – 12 Gold bars (1980)
Là encore, si vous voulez éviter de vous égarer d’entrée de jeu dans la
discographie pléthorique de ce monument institutionnel britannique qu’est Status
Quo (longtemps le groupe préféré du Prince Charles, c’est dire !!), jetez-vous
sur le 12 Gold Bars : vous y trouverez un concentré de boogie-rock à la sauce
blue-jean et cheveux gras dont seuls étaient capables Francis Rossi, Rick
Parfitt (l’unique au monde apte à jouer deux heures l’accord de la pochette sans
chopper au bout de dix minutes une crampe au petit doigt !!), Alan Lancaster et
John Coghlan. Et tiens : commencez par l’écoute de Rain, mais pas de
blague hein ? à FOND !!
5. Queen – Greatest Hits Vol.1 (1981)
Il existe aussi Greatest Vol.II et Vol.III, mais celui-ci couvre
naturellement les premières années du groupe (1974 à 1980), et pour moi les plus
belles artistiquement. C’est la période des overdubs à l’ancienne (Brian May
dira plus tard qu’il finissait par ne plus savoir combien de couches de guitares
il avait mises les unes sur les autres sur une même bande !!!) Avec Greatest
Hits Vol.1, vous entrez dans le monde enchanteur de ce quatuor parmi les plus
talentueux de la planète rock de ces quarante dernières années : impossible d’y
échapper.
6. Thin Lizzy – Dedication: The Very best Of Thin Lizzy (1991)
Dès les premières notes de Whiskey In The Jar, on est à Dublin,
quelque part entre 1972 et 1974. Avec Dedication, Phil Lynott et ses
potes aux Gibson Les Paul vous invitent à une exploration délicieuse de ce que
furent ensuite tous les succès du groupe, jusqu’à l’album Renegade
(1981). Vraiment, croyez-moi, il y a le tout meilleur de Thin Lizzy sur cet
album et il faut commencer par là si vous voulez explorer ce monument du rock
irlandais. Attention : addictif !!
7. Rainbow - Catch The Rainbow - The Anthology (2003)
Couvre la période 1975-1984 du groupe phare de Ritchie Blackmore, soit
l’essentiel. Neuf années au cours desquelles se sont vus se succéder pas moins
de vingt-deux musiciens, dont trois des chanteurs les plus doués de la scène hard rock des
années 70-80, à savoir Ronnie James Dio, Graham Bonnet et Joe Lynn Turner. Un
turnover incroyable donc (il est vrai qu’à cette époque, l’homme en noir à la
Strato blanche vous foutait dehors pour un oui ou pour un non), mais pour le
meilleur de ces albums étonnants que sont (et restent) par exemple Rainbow
Rising, Long Live Rock ‘N Roll, Down To Earth ou Bent
Out Of Shape et son étrange mais merveilleux “Street Of
Dreams”. Ce CD a remplacé un double vinyle que j’avais et qui
s’appelait The
Best Of Rainbow tout simplement, que j’ai découvert en Angleterre sur une
cassette audio louée (!!) et que j’ai ensuite usé jusqu’à la corde.
8. Ted Nugent – Great Gonzos (1981)
Ça hurle d’un bout à l’autre et c’est tellement bon !! Vous voulez le
meilleur du géant chevelu à la Gibson Byrdland et aux bonds scéniques dignes de
Tarzan : ne cherchez plus !! Ce Great Gonzos renferme tous ses titres
incontournables de 1975 à 1980. Pour vous faire une idée : Wango Tango
!!!
9. Deep Purple - Deepest Purple The Very Best Of Deep Purple (1980)
Point de Steve Morse sur cet album, c’est bien Blackmore et les années '70
(et uniquement celles-ci) qui sont représentées sur ce Best Of. On y retrouve
donc naturellement l’essentiel de ces merveilleux albums que sont In
Rock, Machine Head, Who Do We Think We Are, Fireball,
Burn et Stormbringer. Bon si ce n’était que moi, je dirais
que c’est un peu une hérésie que de réduire Deep Purple à une compile et qu’il
vaut cent fois mieux se payer tous ces albums, mais je dois reconnaître qu’en
tant que fan inconditionnel, je manque un peu d’impartialité et de
retenue.
10. Kiss – Double Platinium (1978)
Kiss énerve tout le monde depuis plus de quarante ans maintenant (eh oui :
gagner un tel pognon en faisant juste du rock – et un peu de provoc’ aussi –,
c’est juste indécent et ça énerve). Il n’en reste pas moins le champion du monde
du grand guignol version feux-d’artifices-géants, et malgré tout ce que la
presse spécialisée aura pu déverser de fiel sur les quatre new-yorkais masqués,
ceux-ci auront délicieusement bercé mes jeunes années adolescentes de leurs
mélodies simplistes mais accrocheuses. Encore un vinyle qui aura bien vécu sur
mes différentes platines !! Impossible donc de passer outre dans cette liste (et
y’a même pas I Was Made... dessus, c’est dire !)
Si j’avais pu en rajouter un ou deux, j’aurais mis : Aerosmith -
O-Yeah! Ultimate Aerosmith Hits (2002) ou Lynyrd Skynyrd – Old Time
Greats (1997).
À noter également une initiative encore meilleure ces dernières années, qui
est de rééditer une série d’albums sous forme de boîtes de 5 à 10 pochettes :
“Original Album Series” ou “Original Album Classics”. Ainsi, Thin Lizzy,
Jeff Beck, ZZ Top (10 cd !!), Van Halen, Toto, Eagles, Rory
Gallagher ou Ted Nugent etc., présentent des séries
d’albums particulièrement intéressants et peuvent être achetés les yeux fermés.
C’est un peu moins le cas pour les boîtes BÖC, Blackfoot ou
Yes, qui comportent un ou deux albums nuls (mais restent intéressantes
pour les autres).
Bonne écoute !!
(Rassurez-vous, c’est bientôt fini : )
Olivier.
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